La qualité ça se construit ensemble
La section Opération qualité de la Trousse présente des stratégies et actions à mettre en œuvre pour favoriser la qualité en design et en architecture.
Ces stratégies et actions parlent entre autres d’ouverture, de collaboration et de dialogue avec ou entre les designers : une recette accessible à tous et à toutes, dans différents formats. Mais quelle formule choisir? La présente Fiche offre un sommaire des six processus qualité, pour mieux comprendre leur portée et leurs modalités de fonctionnement respectives.
Tout au bas de la fiche, un tableau récapitulatif est disponible pour téléchargement. Ce tableau présente les processus qualité côte à côte pour faire ressortir leurs spécificités de mise en œuvre. Ce comparatif permet de trouver rapidement quelles formules sont les plus probantes pour votre projet en fonction des objectifs, des ressources disponibles (humaines et financières) et de l’échéancier de réalisation.
Les processus documentés dans la Fiche sont les suivants :
- L’atelier de design
- Le laboratoire de design
- Le concours d’idées et de projet
- Le panel de design
- Le processus de conception intégrée
- L’analyse de la valeur
Travaillez en équipe pour définir l’Opération qualité de votre projet en utilisant la Boussole.
Ce qu’il faut retenir
Les processus qualité en design sont une occasion de :
- Communiquer sur le projet et sensibiliser à l’importance de la qualité en design et en architecture;
- Valider et consolider collectivement, avec l’ensemble des parties prenantes, la vision et les objectifs du projet;
- Prioriser un processus décisionnel ascendant;
- Mobiliser les experts et expertes internes et externes pour l’adoption d’une posture d’interdisciplinarité et de transversalité;
- Mettre à l’essai et expérimenter des solutions innovantes;
- Recadrer le concept directeur du projet;
- Optimiser les conditions de réalisation du projet en continu (coûts et échéancier).
Le cadre de réalisation d’un processus collaboratif dépend de plusieurs paramètres tels que l’envergure du projet, les parties prenantes et experts et expertes à mobiliser, et le format de leur implication. Cette fiche est une aide à la prise de décision pour choisir le(s) bon(s) processus selon les objectifs et les conditions de réalisation particulières à votre projet. Il n’est jamais trop tard pour collaborer en faveur de la qualité en design et en architecture!
Les processus collaboratifs, vus un par un
Le laboratoire de design est une recherche appliquée qui vise la création et l’expérimentation de nouvelles façons de concevoir, d’aménager et d’occuper l’espace. Les solutions proposées sont mises à l’essai par le biais de prototypes. Les apprentissages issus de la démarche sont documentés et peuvent ensuite être mis à profit plus largement dans un projet ultérieur.
Les modalités de fonctionnement
Le laboratoire de design est une initiative mise en œuvre de manière autonome, à l’extérieur du contexte d’un projet précis. Il vise à trouver des solutions innovantes en réponse à une problématique récurrente (p. ex., l’hivernité, la mitigation des nuisances de chantier de construction, l’ergonomie ou la modularité d’un mobilier public). Chaque laboratoire suit une méthodologie conçue sur mesure, en fonction de la nature et de la complexité des enjeux urbains à l’étude. Les étapes clés s’apparentent généralement à celles-ci : étude du dossier, observation terrain, idéation sur les solutions potentielles, prototypage, mise à l’essai des prototypes, observation des résultats (avec itération tant que requis), documentation et communication aux pairs. Les prototypes mis à l’essai peuvent être de nature tangible (physique) ou prendre la forme d’une maquette numérique permettant de tester différents scénarios auprès des parties prenantes ou de faire des analyses techniques plus approfondies. La réalisation d’un laboratoire peut être scindée en plusieurs étapes, entre autres, en fonction des capacités, des ressources et des conditions de réalisation de celui-ci. Selon le degré d’avancement et de détails recherchés, les extrants d’un laboratoire peuvent aller jusqu’à l’émission de plans et devis détaillés.
Les parties prenantes
Selon la nature du sujet à l’étude, le laboratoire peut être une commande qui mobilise uniquement un donneur d’ouvrage et une équipe d’experts et d’expertes chevronnés par appel à candidatures ou appel d’offres (p. ex., dans le domaine privé). Lorsqu’il touche au domaine public, le laboratoire doit mobiliser un réseau de parties prenantes plus large, dont des unités municipales et des représentants et représentantes de l’autorité décisionnelle. Dans tous les cas, lorsque le sujet touche l’expérience urbaine, les usagers, les usagères et la communauté devraient être appelés à se prononcer. Si le laboratoire est complexe à planifier et à coordonner, une conseillère professionnelle ou un conseiller professionnel peut être mandaté pour faciliter la démarche.
Voir l’exemple du laboratoire pour améliorer l’expérience de cohabitation avec les chantiers montréalais.
Principaux avantages du laboratoire de design
Optimisation des futurs programmes de projet
L’atelier de design est un processus de planification utilisé en amont de la commande publique afin d’explorer et de valider de nouvelles idées qui seront par la suite intégrées dans le programme de réalisation d’un projet. Il existe deux grands types d’atelier : l’atelier participatif, qui cible et engage les usagers, les usagères et les communautés riveraines, et l’atelier professionnel (ou universitaire), qui vise les équipes de conception professionnelle (ou de la relève).
Les modalités de mise en œuvre
L’atelier de design se déroule en amont ou durant la phase de planification des projets. De type « charrette » intensive, il se déroule en quelques jours. Ce rythme soutenu vise à immerger les participants et participantes dans le projet, à stimuler l’imaginaire et à explorer le champ des possibilités programmatiques et conceptuelles. C’est un exercice de vision qui permet une meilleure compréhension des contraintes et des possibilités du projet et facilite sa planification. Les idées soulevées servent d’intrant pour consolider le programme du projet et ancrer les premières étapes conceptuelles. Les participants et participantes utilisent divers médiums d’expression pour présenter leurs idées (textes, diagrammes, schémas, maquettes. etc.). Dans le cas d’un atelier participatif, des experts et expertes invités peuvent aider les participants et participantes à concrétiser et à illustrer leurs idées, et ce, sans influence professionnelle. La différence entre les deux formules, participative et professionnelle, est le degré de réalisme et d’applicabilité des idées proposées. L’atelier participatif pourrait très bien précéder un atelier professionnel. Dans les deux cas, l’extrant est un rapport d’activité qui collige les résultats et présente des recommandations.
Les parties prenantes
L’atelier de design compte généralement sur une expertise locale, bien que des experts et expertes invités puissent provenir de l’international (selon les objectifs de l’atelier et le type d’expertises recherchées). Dans le cadre d’un atelier participatif, un appel à participation est lancé pour solliciter les participants et participantes intéressés, alors que l’atelier professionnel cible les experts et expertes sur invitation ou sur appel à candidatures. Le premier mode n’offre pas de gratification, autre que des prix de participation symboliques. Le second prévoit des rémunérations pour les prestations professionnelles. Dans les deux cas, une bonne pratique est d’offrir une certaine visibilité aux participants et participantes pour souligner leur contribution.
Au démarrage de l’atelier, les données du projet sont présentées par un représentant ou une représentante du maître d’ouvrage (le promoteur), qui participe ensuite au déroulement de l’atelier et s’enquiert des résultats. Dans le cadre d’un atelier professionnel, il est également souhaitable d’inviter un représentant ou une représentante de l’autorité compétente (le décideur) pour porter conseil sur le cadre règlementaire applicable et, ainsi, assurer la faisabilité des recommandations. La planification, la coordination et l’animation de l’atelier reviennent à un conseiller professionnel ou à une conseillère professionnelle. Dans le cadre d’un atelier participatif, ce rôle de facilitation peut être remis à un organisme communautaire.
Pour en savoir plus sur les modalités de fonctionnement d’un atelier de design.
Principaux avantages propres à l’atelier participatif
Transparence
Sentiment d’appartenance et fierté
Acceptabilité sociale
Optimisation du programme de projet
Principaux avantages propres à l’atelier professionnel
Optimisation du programme de projet
Le concours de design et d’architecture permet à un décideur de choisir parmi plusieurs propositions une réponse concrète à un défi de conception. L’appréciation des prestations est faite de manière impartiale par un jury, sur la base d’une grille de critères qualitatifs. Il existe deux grands types de concours : le concours d’idées et le concours de projet.
Les modalités de mise en œuvre
Le concours est lancé durant la phase de planification ou au démarrage de la phase de conception pour explorer diverses approches conceptuelles. Comme son nom l’exprime, le concours est une formule compétitive qui favorise l’émulation des concepteurs et conceptrices.
Le concours d’idées s’emploie principalement lorsqu’un maître d’ouvrage désire alimenter sa réflexion sur des problématiques complexes durant la phase de planification du projet. Il se déploie en une seule étape et le livrable s’apparente à une esquisse préliminaire. Le concours d’idées est généralement ouvert à l’ensemble des professionnels et professionnelles souhaitant y participer et des prix sont octroyés aux meilleures propositions. Le concours d’idées ne mène pas nécessairement à l’attribution d’un mandat, son objectif principal étant d’enrichir la réflexion sur la définition du projet. Sur ce point, le concours d’idées est assez proche de l’atelier de design, sans en posséder le caractère événementiel.
Le concours de projet est utilisé lorsque la problématique du projet est bien cernée et le programme bien défini. Il est lancé au démarrage de la phase conceptuelle, en deux ou plusieurs étapes, permettant ainsi de resserrer progressivement la compétition et d'apprécier des concepts de plus en plus détaillés. Le contenu des prestations finales est plus détaillé et inclut : plans, coupes, maquettes, etc. Généralement, le lauréat ou la lauréate du concours se voit attribuer le mandat de réalisation du projet et les finalistes non retenus sont indemnisés d’un montant forfaitaire pour leur prestation.
Les parties prenantes
Alors que le concours d’idées est une formule ouverte à tous et à toutes, le concours de projet est le plus souvent restreint à un certain nombre d’équipes de professionnels et de professionnelles sélectionnées sur appel de candidatures. Pour les concours d’idées ou pour la première étape d’un concours de projet (celle de l’appel à candidatures), une formule anonyme limite les biais réputationnels et ancre le processus d’évaluation uniquement sur la qualité des prestations. C’est une occasion pour plusieurs firmes de se positionner dans le marché. Les concours peuvent être lancés à l’échelle locale ou internationale et sont généralement pluridisciplinaires. Pour les concours de projet, l’obligation de se mailler à une firme locale est souvent stipulée dans les règlements pour assurer, entre autres, l’efficacité d’exécution du projet lauréat. Étant un mode d’octroi de la commande, le concours de projet dans le domaine public est normalisé et requiert la préparation de documents officiels publics qui constitueront les bases de l’entente contractuelle avec le lauréat ou la lauréate. Une conseillère professionnelle ou un conseiller professionnel est mandaté pour accompagner l’équipe de pilotage du concours et faciliter sa mise en œuvre. Un comité technique et un jury d’experts et d’expertes ont la responsabilité d’évaluer les prestations : le comité technique émet ses recommandations au jury, à qui revient le rôle décisionnel de sélection (des finalistes et du lauréat ou de la lauréate). Les rapports de jury sont rendus publics pour assurer la transparence du processus.
Pour en savoir plus sur les modalités de fonctionnement du concours d’idées et du concours de projet.
Principaux avantages propres au concours d’idées
Transparence
Acceptabilité sociale
Visibilité et rayonnement
Élévation du niveau de prestation
Optimisation du programme de projet
Légitimité du donneur d’ouvrage
Principaux avantages propres au concours professionnel
Transparence
Acceptabilité sociale
Visibilité et rayonnement
Élévation du niveau de prestation
Optimisation des concepts
Légitimité du donneur d’ouvrage
Ouverture de la commande publique
Un panel de design rassemble des experts et expertes multidisciplinaires (nommés panélistes), ayant pour mandat d’assurer le suivi qualitatif d’un projet. L’approche est consultative et donc, non prescriptive ou décisionnelle. L’objectif est de valider et de peaufiner les solutions conceptuelles proposées par les concepteurs et conceptrices en les soumettant aux experts et expertes invités dans le but d’accroître les retombées du projet.
Les modalités de fonctionnement
Le panel est mis sur pied durant la phase de conception, lorsque le concept directeur est prêt à être présenté pour discussion. Une posture d’ouverture et d’écoute est requise du côté de l’équipe de projet. Les panélistes s’appuient sur la vision et les objectifs de qualité préétablis pour formuler des recommandations. La composition du panel et le nombre de rencontres varient en fonction de la nature et de la complexité des sujets à l’étude. Une formule éprouvée à la Ville de Montréal mobilise trois panélistes, durant environ trois séances de trois heures (à deux ou trois semaines d’intervalle). Une seconde formule mise à l’essai pour le suivi qualitatif de projets subventionnés par un programme public mobilise quatre ou cinq experts et expertes pour accompagner une dizaine de projets similaires. Les groupes de travail sont constitués en fonction des besoins prioritaires à aborder dans chaque projet. Le panel se réunit durant des demi-journées intensives, qui sont suivies d’un accompagnement sur demande pour aider à clarifier certaines réflexions restées superficielles (banque d’heures prévisionnelles d’environ 5 heures par projet). Le tout se ficelle en quelques semaines. Le choix d’intégrer ou non les recommandations des panélistes à l’issue de l’exercice revient à l’équipe de projet. Dans les deux formules, les panélistes ne remplacent pas les professionnels et professionnelles affectés au projet et ne produisent aucun livrable. La contribution d’experts et d’expertes expérimentés à la tenue d’un panel est considérée comme étant simple, efficace et peu coûteuse.
Les parties prenantes
Les panélistes sont choisis pour leurs expertises complémentaires et sont appelés à participer sur invitation, moyennant un cachet (souvent déterminé à taux horaire). Lorsqu’un projet a fait l’objet d’un concours, certains membres du jury peuvent poursuivre le processus comme panélistes. Un conseiller professionnel ou une conseillère professionnelle rencontre le maître d’ouvrage etson équipe pour déterminer les défis prioritaires à soumettre aux panélistes. Il ou elle aura ensuite le rôle de coordonner et de faciliter les discussions. Des représentants ou représentantes de l’autorité compétente (décideurs ou décideuses en arrondissement) ou de partenaires et organismes influents peuvent aussi prendre part à la discussion. Le panel doit rester petit et dynamique et rassembler uniquement les acteurs clés. Pour un ou une panéliste, l’intérêt de ce type d’implication réside dans l’occasion qu’il offre de collaborer avec de nouveaux acteurs du milieu et faire valoir son expertise.
Pour en savoir plus sur les modalités de fonctionnement d’un panel de design.
Principaux avantages et retombées du panel de design
Élévation du niveau de prestation
Optimisation des concepts
L’objectif du processus de conception intégrée est de mettre au point, progressivement et de manière concertée, des solutions conceptuelles qui mettent à profit les savoirs collectifs. L’approche est itérative et mise sur l’interdisciplinarité. Dans la commande publique, la mise en œuvre d’un processus de conception intégrée est une exigence de plus en plus courante. En plus d’ouvrir plus largement la recherche conceptuelle, la conception intégrée utilise des outils de modélisation et de coordination des données du projet (p. ex., l’outil BIM - Building Information Modelling) qui permettent à l’ensemble des parties impliquées de déceler de manière plus proactive les risques et les imprévus et de préparer plus efficacement des plans d’atténuation et de recadrage. Ces outils informatiques permettent également de naviguer de manière tridimensionnelle dans les projets, promettant de valider l’efficacité et la réceptivité des solutions proposées. C’est une maquette virtuelle construite et optimisée en continu par l’ensemble des intervenants et intervenantes.
Les modalités de fonctionnement
Le processus de conception intégrée se déroule en continu durant toute la phase de conception. Il suit généralement un plan de mise en œuvre, coordonné par un facilitateur ou une facilitatrice, qui inclut les jalons, les livrables et les points de suivi de la qualité. L’orchestration et la mise en dialogue des différentes disciplines impliquées dans le projet permettent de progresser dans le projet avec une compréhension réciproque des objectifs et des réalités de chacun et de chacune. Les pistes de solution sont ainsi conçues de concert entre l’ensemble des participants.
Les parties prenantes
Le processus de conception intégrée mobilise les experts et expertes affectés au projet (p. ex., les architectes, ingénieurs et ingénieures, et experts et expertes spécialisés). Il peut mobiliser d’autres collaborateurs ou collaboratrices au besoin (p. ex., usagers et usagères, experts et expertes spécialistes, décideurs ou décideuses). Un facilitateur ou une facilitatrice a normalement le mandat de planifier, de coordonner et d’animer les séances de travail. Dans ce mandat, il ou elle travaille conjointement avec le donneur d’ouvrage et les chargés et chargées de projet des principales disciplines pour orienter le plan de mise en œuvre et les ordres du jour. Des procès-verbaux sont rédigés et adoptés à l’issue de chaque rencontre de travail pour orienter les étapes subséquentes.
Pour en savoir plus sur le processus de conception intégrée, voir les travaux du CERACQ.
Principaux avantages du processus de conception intégrée
Optimisation des concepts
Optimisation des conditions de réalisation (budget, échéancier)
L’analyse de la valeur, aussi appelée ingénierie de la valeur, est un processus agile de priorisation et d’optimisation des investissements. La valeur est ici comprise dans le rapport entre la fonction d’un bien ou d’un service et son coût. En design et en architecture, cette mesure de la valeur est souvent influencée par des facteurs d’appréciation du domaine de la perception ou des émotions (p. ex., la valeur sur la santé et le bien-être). Les choix conceptuels et techniques sont ainsi étudiés et optimisés sur l’ensemble du cycle de vie du projet pour répondre à la commande aux meilleurs coûts et avec le plus de retombées souhaitables sur le cadre de vie.
Les modalités de fonctionnement
L’analyse de la valeur est mise en œuvre lorsque les premières estimations budgétaires détaillées sont connues. À ce moment, les postes de dépense prioritaires à soumettre pour révision aux experts et expertes sont définis et les équipes sont mobilisées pour tenter d’optimiser les solutions. Le plan de travail est établi en fonction de la nature et de la complexité des sujets à l’étude. Les intervenants et intervenantes sont invités à illustrer les modifications proposées à même les plans et devis et à commenter les impacts de celles-ci sur la valeur du projet. Bien que collaboratif, le processus d’analyse de la valeur détient aussi une grande part de travail individuel pour chacune des disciplines impliquées, puisqu’il requiert des heures de travail en atelier pour redessiner et refaire les estimations.
Les parties prenantes
Comme pour le processus de conception intégrée, cette démarche d’analyse et d’optimisation de la valeur mobilise principalement les intervenants et intervenantes clés du projet, avec, au besoin, la participation d’experts et d’expertes externes invités selon les sujets à l’étude. L’entité responsable de la construction (ou le fabricant) et l’estimateur ou l’estimatrice sont centraux, puisqu’ils s’impliquent dans le processus d’idéation des nouvelles solutions. Les décisions finales sont prises par le donneur d’ouvrage, en tenant compte des recommandations de l’équipe.
Pour en savoir plus sur le processus d’analyse de la valeur d’un projet urbain, consultez un extrait du Manuel canadien de pratique de l’architecture de l’Institut royal d’architecture du Canada (chapitre 4.2).
Principaux avantages du processus d’analyse de la valeur
Optimisation des conditions de réalisation (budget, échéancier)
Les processus, comparés les uns aux autres
Ce tableau récapitulatif permet de comprendre rapidement les principales différences entre les six processus et ainsi déterminer lesquels pourraient être pertinents à étudier davantage dans le cadre de votre projet.
Téléchargez le tableau comparatif des processus collaboratifs.