Environnement

Environnement

La contribution du design et de l’architecture aux enjeux environnementaux est indéniable. Des bâtiments, des places et des quartiers mieux conçus peuvent contribuer à réduire les impacts des changements climatiques. Ainsi, toutes les disciplines du design sont invitées à participer à l’atteinte des objectifs concernant la création de milieux de vie carboneutres et la mise en œuvre de pratiques visant un urbanisme et des transports durables.*

Comment le design et l’architecture peuvent-ils contribuer aux défis environnementaux?

En contribuant à l’atteinte des objectifs de carboneutralité
  • En réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) du projet, tant en ce qui a trait au carbone intrinsèque des matériaux (p. ex. : réutilisation de bâtiments existants, utilisation de matériaux bas carbone et/ou écologiques) qu'aux émissions de carbone opérationnel (p. ex. : énergie, eau, résidus, transport, séquestration des végétaux), et ce, sur un cycle de vie pérenne.
En utilisant les ressources de façon responsable
  • En privilégiant le réemploi, la restauration et la requalification d'actifs existants.
  • En augmentant l'efficacité énergétique du projet.
  • En mettant en place un système de gestion des eaux durable (p. ex. : récupération des eaux de ruissellement, recyclage des eaux usées, bassins de rétention, dispositifs bas débits, pourcentage de perméabilité des sols, remise en surface d'anciens cours d'eau).
  • En concevant un système de gestion durable des matières résiduelles (p. ex. : stratégie zéro déchet, abolition des produits à usage unique, tri et redistribution, écocentre, valorisation des résidus organiques).
En contribuant à la richesse des milieux naturels
  • En modulant la volumétrie et l'implantation du projet pour réduire au maximum son empreinte au sol et son emprise sur les milieux naturels existants.
  • En verdissant verticalement et horizontalement pour contribuer à la continuité des corridors de biodiversité, en offrant des microclimats fauniques et floristiques riches.
En réduisant la pollution environnementale
  • En minimisant les sources de pollution (incluant les nuisances sonores et visuelles).
  • En contribuant à la qualité de l'air, des sols, des eaux (p. ex. : décontamination, construction et exploitation non toxiques).
  • En renforçant le réseau de mobilité durable bas carbone, l'efficacité logistique d'un pôle de transport intermodal ou l'optimisation des derniers kilomètres de distribution de proximité.
En réduisant les impacts environnementaux sur tout le cycle de vie
  • En choisissant un site de projet qui offre les meilleures conditions perçues à long terme (p. ex. : projection des forces bioclimatiques, construction ou agrandissement d'un circuit thermique partagé).
  • En limitant les enjeux d'obsolescence et d'usure des matériaux et des systèmes, pour assurer l'intemporalité et la durabilité dans le temps du projet (p. ex. : cycle de vie des matériaux et des technologies, qualité des systèmes constructifs, langage architectural, capacité de réparabilité).