Empreinte (prix ex-aequo)
Daisy Smith-Therriault et Anik Malderis, étudiantes à la maîtrise en architecture, Université de Montréal
Catégorie « étudiant »
« L’irruption des infrastructures autoroutières dans les grandes villes fit place à de nouveaux paysages et produit du coup de grands espaces résiduels difficilement gérables. Autrefois scéniques et mise en premier plan, ces infrastructures tendent aujourd’hui à l’invisibilité puisqu’on les enterre et les recouvre progressivement. Ces axes sont dorénavant perçus comme des cicatrices dans la ville, alors que l’autoroute et la voiture sont aujourd’hui basculées entre sentiments de rejet et de fascination. Il est essentiel de décider de leurs sorts : s’agit-il de disparaître, de rivaliser ou de cohabiter avec l’infrastructure routière ? »
(Extrait du texte de la proposition)
« Le jury apprécie le parti-pris de ne pas nier la présence de la circulation véhiculaire. L’exploitation de l’encaissement de l’autoroute par le maintien de transparence entre les liens nord-sud est pertinente. Le traitement suggéré pour les passerelles avec une succession de plans géométriques déployés ou contractés génère des lieux couverts qui peuvent se prêter à différentes activités. »
(Extrait du rapport du jury)