La qualité du design et de l'architecture d'une ville a une incidence déterminante sur la santé et le bien-être de ses habitants et habitantes. Un aménagement bien conçu peut encourager et rendre agréable l'activité physique et ainsi réduire les risques de maladie. Un environnement où les repères sont évidents, la signalisation claire et qui présente un bon équilibre entre éléments bâtis et espaces naturels peut aider à créer un sentiment de bien-être, contribuer à diminuer l'anxiété et améliorer la qualité de vie de personnes qui souffrent de troubles de santé mentale.*
Comment le design et l’architecture peuvent-ils contribuer à une meilleure santé et un plus grand bien-être des usagers et usagères et des communautés?
En s’intéressant au bien-être émotionnel des usagers et usagères
- En offrant un accès abondant et démocratisé à la lumière naturelle et aux vues, en priorité dans les espaces fréquentés par le plus grand nombre, sur de longues périodes.
- En s'inspirant des principes d'aménagement intérieur biophiliques (intégration d'éléments et matériaux naturels) et en prévoyant l'accès à des espaces verts de différentes formes et échelles.
- En concevant des espaces de travail qui répondent aux besoins du plus grand nombre, en offrant du mobilier flexible et adaptable.
- En limitant les sources de stress sensoriel et autres facteurs d'irritabilité.
En s’intéressant au bien-être physique des usagers et usagères
- En offrant des espaces, aménagements et installations qui invitent au mouvement et aux déplacements actifs.
- En assurant un confort thermique sur quatre saisons, et ce, autant à l'intérieur que dans les espaces extérieurs aménagés.
- En encourageant une alimentation saine et l'accès à une eau potable de qualité.
En réduisant les risques pour la santé et la sécurité
- En limitant l'exposition aux composés organiques volatils, allergènes, polluants et virus et ainsi, assurer une bonne qualité d'air à l'intérieur comme à l'extérieur.
- En évitant l'utilisation de matériaux et de substances qui présentent des risques potentiels ou avérés, à court ou à long terme, pour la santé.
- En minimisant l'exposition des usagers et usagères aux nuisances sonores, lumineuses et olfactives.
- En atténuant les risques et nuisances aux abords du projet (p. ex. : voie ferrée, ligne à haute tension, ligne aérienne, ondes électromagnétiques).
En offrant des lieux et équipements sécuritaires
- En offrant des accès et une utilisation sécuritaire des lieux en toutes saisons, de jour comme de nuit.
- En minimisant la vulnérabilité des usagers et usagères aux méfaits et aux crimes (p. ex. : éclairage, recoins).
- En minimisant les risques d'accidents ou de blessures, entre autres liés à l'utilisation des espaces à des fins non prévues et non sécuritaires.
En contribuant à l’épanouissement des usagers et usagères
- En créant des espaces dans lesquels les usagers et usagères se sentent invités, accueillis et à leur place.
- En encourageant l'affirmation de soi et l'implication des usagers et usagères (p. ex. : comités, groupes d'intérêt).
- En sensibilisant et responsabilisant les usagers et usagères (p. ex. : responsabilités liées aux activités ou à l'entretien, responsabilités dans les programmes d'activités, mentorat ou parrainage).