Rayonnement international du design montréalais à Saint-Étienne, Shenzhen et Luxembourg
Les occasions de rayonnement du design montréalais à l’international se multiplient ! Le Bureau du design de la Ville de Montréal souhaite faire profiter au maximum les designers et architectes de ces opportunités qui pourraient les mener loin. Voici un portrait des actions récentes qui nous ont permis de partager l’expertise montréalaise et nos meilleures pratiques en design, tout en donnant la possibilité aux concepteurs locaux d’échanger avec leurs pairs internationaux.
MONTRÉAL – SAINT-ÉTIENNE, Ville UNESCO de design
D’abord, en mars, la 10e Biennale internationale de design de Saint-Étienne se déroulait en France, dont le thème « Working Promesses – Les mutations du travail » résonnait partout dans la ville, dans les expositions ainsi que dans le riche programme de conférences. En plus de la participation de Marie-Josée Lacroix du Bureau du design à titre de panelliste invitée dans le cadre d’un atelier et d’une table ronde abordant les questions de « la ville au travail, la ville inclusive », Montréal y était représentée par Céline Juppeau et son entreprise Kotmo. Cette dernière est née d’un beau mélange entre le design, l’entrepreneuriat et le développement durable. La designer et son équipe rassemblent et conçoivent des objets promotionnels uniques, personnalisés et pérennes, fabriqués localement. Kotmo a été sélectionnée dans le contexte de l’appel à candidatures « Design Tech Booster » qui visait spécifiquement les « start-ups », et avait pour but de les accompagner pour étudier, valider et faire évoluer leurs choix techniques et leurs produits. Le Bureau du design remercie la Cité du design et la Ville de Saint-Étienne pour ces généreuses invitations. Nous revenons très inspirés par de nombreuses initiatives stéphanoises, dont celles des aménagements temporaires de locaux commerciaux vacants de la Rue de la République, et de Banc d’essai proposant du mobilier prototypé dans l’espace public.
MONTRÉAL – SHENZHEN, Ville UNESCO de design
Ensuite, en avril, les designers Élyse Leclerc et Gabrielle Falardeau de l’entreprise Jarre (lauréates d’un Prix Shenzhen de la relève en design en 2015), ainsi que Philippe Carreau, designer industriel du studio Dikini (lauréat de la bourse Phyllis-Lambert 2012), se sont rendus à Shenzhen en Chine pour participer à la première édition de la « Shenzhen Design Week ». En plus de prendre part à une foule d’activités, les concepteurs ont pu partager leur expertise et leurs projets lors d’une présentation et d’une exposition (La Denise de Jarre, et Manivelle, dont le design industriel a été réalisé par Dikini). De leur avis, cette expérience leur aura offert une occasion exceptionnelle de rencontrer des acteurs internationaux dans le domaine du design, et d’ouvrir des portes à d’éventuelles collaborations. Jarre, qui travaillait déjà avec l’entreprise chinoise Kingkonree pour la fabrication de certains produits, a visité leurs installations, consolidant ainsi leur relation avec ce fournisseur et partenaire d’affaires. Cette opportunité de rayonnement en aura été aussi une d’apprentissage et de découverte de la culture chinoise. Les designers ont eu la chance d’assister à plusieurs activités et de tisser des liens avec leurs homologues du Réseau des villes créatives de l’UNESCO. Finalement, à travers cette mission en Chine, une amitié féconde à des collaborations est née entre les trois designers montréalais. Le Bureau du design remercie la Ville de Shenzhen pour cette généreuse invitation.
MONTRÉAL – LUXEMBOURG
Puis, à la toute fin du mois d’avril, Marie-Josée Lacroix s’est rendue à Luxembourg pour présider le jury du concours Commerce Design Luxembourg. Rappelons que le concept Commerce Design est né il y a 20 ans à Montréal et qu’il a depuis été repris par 14 villes dans le monde, dont Luxembourg, sous forme de licences. Le jury a visité près d’une quarantaine d’entreprises candidates pendant deux jours dans les différents quartiers. En plus de nous informer sur les tendances actuelles en aménagement commercial, cette participation nous aura permis de valider et de faire évoluer ce concept de prix en fonction des enjeux récents de succès en affaires. Nous sommes revenus forts de plusieurs nouveaux contacts rencontrés durant le court séjour, notamment ceux des autres membres du jury, designers et architectes de talent, élargissant ainsi notre réseau de professionnels à l’international. Ces liens sont essentiels lors de la tenue de concours ou de conférences à Montréal qui nécessitent la présence de concepteurs francophones de haut niveau. Enfin, cette visite nous aura également familiarisés avec les pratiques de l’architecture luxembourgeoise, où la relève est très présente, et où le marché de l’architecture publique et privée est en pleine effervescence. Les professionnels luxembourgeois sont si occupés par leur travail qu’ils n’ont même pas le temps de prendre part aux concours à l’extérieur du pays ! La jeune génération a rapidement accès à la commande en architecture et en design dans leur carrière : il s’agit d’un modèle évocateur pour le Bureau du design, dont l’un des objectifs est d’ouvrir la commande aux firmes de la relève.
