Aménagement des abords de la station de métro Champ-de-Mars

« L’œuvre «Les grandes formes qui dansent» créée par Marcelle Ferron traduit le mouvement dans le temps et ce, figé dans le verre. À partir d’un objet articulé quelconque, il est possible d’en décomposer le mouvement afin d’y créer des surfaces issues de leurs déplacements dans le temps et l’espace. En répétant celles-ci, une spatialité s’exprime. L’intervention ne peut pas être qu’une simple dalle (...). La transparence est ici privilégiée, car elle est propice à de multiples relations dans la ville, autant verticales, qu’horizontales ou transversales. Le vide de l’autoroute doit donc être rempli que partiellement, en y implantant un filtre propice à un dialogue. Ce déploiement au-dessus de la faille déborde afin de se rattacher aux divers points d’intérêts. La décomposition et la répétition du mouvement d’un objet produit donc une résultante stochastique. »
(Extrait du texte de la proposition)

« Le jury salue l’aspect éminemment expérimental et indéfinissable… du projet. L’inspiration pour le développement d’un théorème sur le mouvement applicable au lieu est la verrière de la station de métro. Ce théorème justifie ainsi une reprise aléatoire de formes transparentes aptes à voir ou faire voir, disposées sur l’autoroute. »
(Extrait du rapport du jury)